La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne été  rédigée le 5 septembre 1791 par l’écrivaine Olympe de Gouges sur le modèle de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclamée le 26 août 1789, et publié dans la brochure Les Droits de la femme, adressée à la reine[1],[2]. Premier document à évoquer l’égalité juridique et légale des femmes par rapport aux hommes, la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne a été rédigée afin d’être présentée à l’Assemblée législative le 28 octobre 1791 pour y être adoptée.

De la France à la Suède en passant par le Chili, la Mongolie ou encore le Canada, la date du 8 mars est connue de toutes et tous. Ce jour-là est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmesl’égalité et la justice. On dresse aussi un bilan des avancées faites pour et par les femmes.

Créé en 2018, l’Index de l’égalité professionnelle a été conçu pour mettre fin aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail. Malgré le principe « à travail égal, salaire égal » qui est inscrit dans la loi, la rémunération des femmes reste en moyenne inférieure de 9% à celle des hommes.

L’égalité entre les femmes et les hommes, consacrée « grande cause nationale »  le 25 novembre 2017, est egalement une priorité pour la fonction publique, qui représente 20% de l’emploi public, et compte 62 % de femmes.

Dans le sillage du comité interministériel à l’égalité entre les femmes et les hommes du 8 mars 2018, les employeurs publics et les organisations syndicales ont signé, le 30 novembre 2018, un accord majoritaire sur  l’Égalité professionnelle qui comporte des avancées ambitieuses pour les agents publics.

La loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 renforce les avancées de l’accord de 2018.

Ainsi, les employeurs publics ont dû élaborer, pour le 31 décembre 2020, un plan d’action relatif à l’égalité professionnelle incluant notamment des mesures sur la résorption des écarts de rémunération, l’égal accès au parcours professionnel, l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale, la prévention et la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

Chaque agent doit également avoir accès à un référent Egalité, et pouvoir disposer d’un dispositif de signalement et de traitement des violences, du harcèlement sexuel ou moral, des discriminations et des agissements sexistes. En outre, l’obligation relative aux primo-nominations équilibrées pour les emplois supérieurs et de direction a été renforcée.

Pour garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la loi impose les principes suivants :

• Interdiction des discriminations à l’embauche ;

• Égalité en matière de rémunération et de déroulement de carrière ;

• Obligation de négocier un accord d’entreprise visant notamment à supprimer les écarts de rémunération s’ils existent ;

• Mise en place de mesures de prévention du harcèlement sexuel et sexiste dans l’entreprise.

Le 8 mars est également l’occasion d’insister sur les violences faites aux femmes. La journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes est une journée internationale célébrée le 25 novembre et soutenue par l’Organisation des Nations unies. La date du 25 novembre est donc récente.

Les violences faites aux femmes constituent une priorité des politiques publiques, avec en particulier un Grenelle des violences conjugales en 2019 qui a abouti à de nombreuses mesures visant à mieux prévenir ces violences et à accompagner les victimes.

Les violences faites aux femmes sont multiples : les violences sexuelles, le mariage forcé, la prostitution, les mutilations sexuelles et les violences conjugales.
Elles n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération.
Quand les violences sont évoquées, il n’est pas seulement question des violences physiques, mais aussi des violences morales, psychologiques, sexuelles et économiques.
Force est de constater à la Réunion, que le taux de feminicide alarmant plaçant notre département parmi les plus élevés.

À l’occasion de la journée des droits des femmes le 8 mars, il est important de rappeler que le chemin est encore long afin de :
– lutter en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes bénéficie aux salariés, aux entreprises et à la société tout entière,
– œuvrer afin que cesse les violences, les meurtres, les abus sexuels,
– mettre en œuvre des moyens de protection adéquat évitant ainsi les récidives.

Malgré ce constat dressé, nous savons tous que derrière un grand homme se cache une femme, une mère. Derrière tout projet familial, une femme s’investit dans l’éducation des enfants, dans le maintien du foyer, du cocon familial sur la bonne voie. Ce n’est ni une chose acquise à la cause de l’homme, ni un objet et encore moins une souffre douleur.  Sa beauté, son courage, sa patience et son sens élevé du sacrifice qui sont tels que bien des hommes en sont indignes ! La Femme mérite tout notre respect, notre tendresse et notre attention. Le 8 mars c’est 365 jours sur 365.
Une très bonne fête à toutes les Femmes au nom de notre organisation syndicale Unsa Region Reunion.

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