Ce jour nous avons adressé à la Collectivité par courrier les modalités de déconfinement des lycées, suivant les recommandations reçues du national.

L’UNSA considère que certaines mesures sont incontournables et relèvent d’un plan d’action qui doit être discuté en CHSCT et qui sera ensuite décliné par établissement scolaire : il faut associer les représentants des CHSCT aux mesures décidées dans chaque établissement car ils sont concernés directement et peuvent par leur connaissance des sites et des agents, corriger le plan d’action arrêté par l’Autorité.

Pour nous, une rentrée ne peut se faire sans respecter à minima les points suivants :

  • Le personnel vulnérable ne doit pas être mobilisé ;
  • Il est primordial qu’une désinfection en profondeur des locaux soit réalisée par des professionnels aguerris, reconnus et pratiquant normalement ce type d’intervention. Cette désinfection devra être réalisée quotidiennement, dans tous les locaux, pour limiter les risques sanitaires. En aucun cas les personnels d’entretien des collectivités locales ne sont formés ni habilités pour pratiquer ces désinfections et ne pourront être mobilisés pour cette tâche. Ce serait irresponsable de leur faire courir ce risque supplémentaire qui pourrait justifier l’exercice d’un droit de retrait ;
  • Les personnels doivent bénéficier d’un dépistage préalable et être dotés de masques, gants et gel en quantité suffisante pour une période de quinze jours renouvelables ;
  • Des protocoles spécifiques à chaque métier doivent être fournit à l’instar de ce qui a été fait pour les espaces verts ;
  • Dans chaque établissement doit être désigné un délégué à la santé choisi parmi les agents ayant des compétences reconnues (l’infirmière scolaire notamment) capables de préparer les agents aux gestes barrières et au port des moyens de protection. Cet agent pourrait être aussi le référent susceptible d’être contacté en temps réel, au minimum par téléphone portable, en cas de difficultés rencontrées par les agents ou enseignants… Ce rôle ne peut être fait par le chef d’établissement qui ne peut être juge et partie et qui de plus ne possède pas les compétences sanitaires nécessaires.

Bien évidemment, dans l’hypothèse où les établissements rouvriraient à la date du 11 mai 2020, dans les conditions définies ci-dessus et seulement dans ces conditions, l’UNSA demande que les mesures de reconnaissance financière, au travers de la prime non obligatoire de 1 000€ préconisée par le gouvernement, bénéficient à l’ensemble des personnels affectés dans les établissements scolaires.

Nous veillerons que soient garanties les conditions de travail et la préservation de la santé de nos collègues, dans une période cruciale où ces agents font preuve de responsabilité, d’engagement et de dévouement au service de nos concitoyens.

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